Parasomnie cauchemar, terreur nocturne, paralysie sommeil | cause
Les cauchemars font partie du quotidien de nombreux dormeurs et dormeuses. Lorsque l'on ferme les yeux, l'imaginaire s'exprime pleinement et nous oblige parfois à voir ou revoir des scènes à l'origine de traumatismes, ou nous confrontent à nos démons intérieurs. Que se passe-t-il à l'intérieur de notre esprit ? De quelle manière ces parasomnies s'expriment-elles ? Comment différencier le cauchemar de la terreur nocturne ou de la paralysie du sommeil ? Le Bon Dormeur vous explique aujourd'hui la différence entre ces trois parasomnies en sommeil paradoxal.
- C'est quoi une parasomnie en sommeil paradoxal ?
- Le cauchemar : définition, caractéristiques, manifestations corporelles et psychiques
- La terreur nocturne : comment se manifeste-elle ? Caractéristiques
- Comment savoir si on fait de la paralysie du sommeil ?
- Comment lutter contre ces différents types de parasomnies ?
Découvrons ensemble de quelle manière différencier ces trois types de parasomnies, leurs caractéristiques, ainsi que le moyen de lutter contre leur apparition.
C'est quoi une parasomnie en sommeil paradoxal ?
Les parasomnies sont un ensemble d'affections regroupées entre elles pour leurs points communs. Elles sont caractérisées par des comportements anormaux ou bien des expériences indésirables qui se produisent pendant la phase de sommeil paradoxal. Parmi ces parasomnies du sommeil, on retrouve notamment les cauchemars, les paralysies du sommeil ou bien encore les terreurs nocturnes.
Cela se manifeste généralement par des mouvements corporels indésirables, qui ne sont pas pour autant anormaux. En effet, nous sommes nombreux à faire des parasomnies nocturnes au cours de notre sommeil. Elles sont tout à fait normales et même signes d'un bon état de santé phychologique puisqu'elles nous permettent d'assimiler les informations de la journée et de faire le tri parmi elles. En situation de rêve ou de cauchemar, l'inconscient se manifeste alors pleinement, et peut, en se servant des informations acquises au cours de la journée, ou bien des informations marquantes, être capable de créer un univers sur-mesure où les informations sélectionnées sont modifiées pour s'adapter au monde rêvé.
Cependant, si le cerveau est capable de créer de toute pièce des univers agréables et parfois même magiques, il est aussi capable de créer des univers terrifiants, en se servant des traumatismes et peurs, afin d'exposer le dormeur à ses craintes et de le forcer à se questionner sur telle ou telle problématique. Il existe, dans le jargon du mauvais rêve, trois termes qui permettent de classifier ce type de parasomnies en différentes catégories : les cauchemars, les terreurs nocturnes et les paralysies du sommeil. Quand le fait de faire des cauchemars est plutôt normal, les paralysies du sommeil et les terreurs nocturnes peuvent quant à elle impacter plus lourdement le rêveur, tant dans son inconscient que son conscient. Comment identifier ces trois types de parasomnies ? Quelle est la différence entre une terreur nocturne et une paralysie du sommeil ? Et quelle est la différence entre un cauchemar et une terreur nocturne ? Le Bon Dormeur vous explique tout.
Le cauchemar : définition, caractéristiques, manifestations corporelles et psychiques
La cause du cauchemar est un sujet questionné et étudié depuis de nombreuses années tant par la communauté scientifique que littéraire. Étymologiquement, le mot a été formé à partir de "chaucher" et de "mare", qui font respectivement référence à l'action de talonner et à un fantôme. Le terme cauchemar évoquerait ainsi la présence inévitable d'un fantôme rôdeur autour de soi, qui a progressivement été attribué à des manifestations nocturnes.
Il se caractérise par une expérience inconsciente au cours de laquelle le dormeur se voit submergé par un sentiment, une peur ou une émotion. À travers les époques et les différentes croyances, le cauchemar a été décrit de diverses manières, parmi lesquelles un point commun se détache nettement : la sensation d'oppression du dormeur. Également appelé mauvais rêve, le cauchemar se différencie des autres troubles du sommeil terrifiant, que sont par nature la paralysie du sommeil et la terreur nocturne, pour une raison simple : dès lors que le dormeur ouvre les yeux, le cauchemar n'impacte plus sa réalité. Il peut continuer à être touché par les images ou les émotions vécues, mais ne se verra en aucun cas confronté à des manifestations quelconques pendant sa phase d'éveil.
Les symptômes du cauchemar peuvent être causés par divers facteurs parmi lesquels on retrouve notamment le stress, l'anxiété ou encore le stress post-traumatique. Vous retrouverez par ailleurs une catégorie de produits dédiée à la thématique du cauchemar sur votre boutique en ligne Le Bon Dormeur. Dans le cas du stress post-traumatique, le dormeur pourrait par exemple être obligé de revivre les événements traumatiques en boucle dès le début de sa phase de sommeil paradoxal, sans être capable de s'en défaire. Les cauchemars sont souvent composés de moments violents, traumatisants, imaginés ou vécus par les dormeurs, ce qui explique leur grande difficulté d'acceptation par le rêveur. Ils peuvent également prendre la forme de conflits internes refoulés qui se manifestent une fois la phase de sommeil paradoxal initiée, afin d'aider le dormeur à trouver la solution à son problème.
La terreur nocturne : comment se manifeste-elle ? Caractéristiques
La terreur nocturne est un trouble du sommeil qui fait aussi partie de la famille des parasomnies, mais cette fois-ci, elle n'a pas lieu pendant la phase de sommeil paradoxal, mais durant la phase de sommeil profond. Elles se définissent comme des épisodes de sommeil agité, au cours desquels surviennent généralement des mouvements brusques, des cris ou encore de la confusion au cours de la phase de sommeil. Les personnes qui souffrent d'épisodes de terreurs nocturnes ne se réveillent pas complètement, et ont en général peu de souvenirs.
Une crise de terreur nocturne peut durer jusqu'à 30 minutes et les personnes n'ont habituellement aucun souvenir de l'épisode. Elle peut être causée par divers facteurs parmi lesquels on retrouve notamment le stress et l'anxiété, la fatigue et le manque de sommeil, les changements de routine de sommeil, la fièvre ou la consommation de substances psychoactives. Trouble traditionnellement associé à l'enfance puisqu'il survient majoritairement avant l'adolescence, la terreur nocturne chez l'adulte est un cas plus isolé, mais pas inexistante pour autant. Les symptômes des terreurs nocturnes sont tout à fait caractéristiques : cris, gémissements, pleurs, mouvements agités, transpiration excessive, terreur, tachycardie, confusion et parfois même mise en position assise avec les yeux ouverts. Les épisodes de terreurs nocturnes sont généralement à l'origine d'un réveil difficile, ainsi que d'une absence de souvenir au réveil pour le dormeur.
En ce qui concerne le ressenti du dormeur, celui-ci a habituellement une sensation de pleine conscience, de réellement vivre les épisodes qui se déroulent au cours de son rêve. Cela s'explique par le fait que ce sont les mêmes zones du cerveau qui traitent les informations de la conscience et de l'inconscience. Cela peut ainsi être à l'origine de confusions dans l'esprit du dormeur, qui rencontre donc des difficultés à faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. Les dormeurs ont ainsi fréquemment des sensations de frôler la mort, ou bien des épisodes d'horreur au cours desquels ils seront confrontés à leurs plus grandes peurs (insectes, assassinats, sensation de noyade, d'étouffement...). Il sera ainsi confus, et aura des difficultés à savoir s'il est dans un rêve ou non.
Par ailleurs, la terreur nocturne est à l'origine de beaucoup de fatigue, puisque les nuits de sommeil ne sont, par nature, pas reposantes. Une fréquence élevée de terreurs nocturnes peut aussi impacter le bien-être psychologique.
Comment savoir si on fait de la paralysie du sommeil ?
La paralysie du sommeil est, elle aussi, un trouble du sommeil qui fait partie de la famille des parasomnies en sommeil paradoxal. Malgré l'angoisse qu'elle peut susciter chez celui qui ne l'a jamais expérimentée, elle est plutôt courante puisqu'elle touche en réalité 1/5 de la population. Elle se manifeste par une immobilisation du dormeur à son réveil : celui-ci a la sensation de ne plus pouvoir se mouvoir, d'être enfermé dans son propre corps. Cependant, les muscles respiratoires et oculaires continuent, quant à eux, de fonctionner correctement. Le dormeur est donc témoin de la scène qui est en train de se dérouler, en est conscient, mais ne peut agir de quelque manière que ce soit.
Cette crise de paralysie s'accompagne généralement d'un sentiment d'oppression, d'une parfaite consciente de son environnement, ainsi que d'hallucinations généralement terrifiantes comme la sensation de présence et d'observation par quelqu'un. De nombreux témoignages associent la paralysie du sommeil à un démon qui se présente une fois l'individu endormi. Dans certains cas, le dormeur a également la sensation qu'il peut s'étouffer, d'un manque d'air. Cela est à l'origine d'une forte anxiété liée à la survenue d'une paralysie, si bien que les dormeurs ont parfois peur d'aller se coucher ou de s'endormir. Les causes de la paralysie du sommeil sont nombreuses, mais sont généralement liées à des facteurs de stress et d'anxiété.
Les crises de paralysie du sommeil peuvent survenir soit en début de nuit, au moment de l'endormissement, soit en fin de nuit, au moment du réveil. Paralysie du sommeil et cauchemar sont également en lien étroit. En effet, en ce qui concerne les hallucinations qui sont généralement en lien étroit avec la paralysie du sommeil, on parlera d'hallucinations hypnagogiques si celles-ci surviennent à l'endormissement et d'hallucinations hypnopompiques si elles surviennent au moment de l'éveil. Ces hallucinations peuvent se manifester sous différentes formes :
- Hallucinations auditives : le dormeur a la sensation d'entendre des choses dans le silence, tels que des craquements ou bien des bruits de pas.
- Hallucinations visuelles : le dormeur pense percevoir de la lumière, ou des objets qui ne sont pas présents.
- Hallucinations sensorielles : le dormeur ressent des vibrations, éprouve une sensation de chute ou bien encore de lévitation.
En ce qui concerne les symptômes de la paralysie du sommeil, elle s'accompagne généralement de cauchemars. Le corps est paralysé alors que l'esprit est vif. Elle se manifeste alors comme une sorte de cauchemar éveillé, au cours duquel le rêveur est pleinement conscient de sa terreur, sans pouvoir agir.
Comment lutter contre ces différents types de parasomnies ?
Parmi les facteurs à l'origine de troubles du sommeil tels que les parasomnies en sommeil paradoxal ou en sommeil profond, on retrouve principalement le stress et l'anxiété. En effet, ces conditions semblent renforcer la probabilité de faire un cauchemar, une paralysie ou une terreur noctune.
Le Bon Dormeur vous recommande ainsi d'instaurer une routine relaxante à l'approche du coucher, par le biais de la pratique d'activités apaisantes telles que la lecture, le dessin, l'écoute de musique ou de podcasts ou encore la pratique de la méditation. L'utilisation d'une box de méditation telle que la Morphée pourrait ainsi être tout à fait adaptée pour vous aider à retrouver calme et sérénité à l'approche du coucher. Cependant, si les crises persistent, il est conseillé de consulter son médecin afin de trouver la solution adaptée à votre problématique pour vous permettre de bénéficier à nouveau de nuits de sommeil réparatrices.
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